[Frankrijk] Plaquette, bombardement van de Kathedraal van Reims, 1917

[Frankrijk] Plaquettepenning op het bombardement en de brand van de Kathedraal van Reims, 1917. Vz: De godinnen Victoria en Justitia vervolgen de Duitse keizer Wilhelm II met een mes in zijn rechterhand. Op de achtergrond de kathedraal in vlammen, ten gevolge van het Duitse bombardement van 1914.. Kz: De vernieuwde binnenstad van Reims, op de achtergrond de Franse Maagd in zonnenstralen. Met opschriften verwijzend naar een tekst van Victor Hugo. Door L. Chavallaud. Brons, 80 x 60 mm. Prijs € 85.-

France, medaille, 1917. Avers: En arrière plan, la cathédrale de Reims en proie aux flammes à la suite des bombardements allemands de septembre 1914. Au premier plan, le kaiser Guillaume II, enjambant des corps, s'enfuit en tenant un couteau dans sa main droite et une torche allumée dans sa main gauche. Au-dessus de lui, reproduction du tableau de Pierre Paul Prud'hon "La Justice et la Vengeance poursuivant le crime"(on retrouve cette allégorie sur plusieurs médailles relatives à la Première Guerre mondiale). À la base, les dates 1914-1915 et des vers de Victor Hugo extraits du poème "Lettre à une femme" ayant pour thème le siège de Paris pendant la guerre de 1870. Cette face rappelle le terrible incendie qui a failli détruire entièrement la cathédrale de Reims en septembre 1914 à la suite des tirs d'artillerie allemands qui l'avaient prise pour cible. Cet épisode sera largement exploité en tant que symbole de la barbarie allemande.

Revers: Il présente une vue de la place Royale en contre-plongée. Au premier plan, un coq terrasse un aigle allongé sur un écusson aux armes de la Ville de Reims et sur un agneau. En arrière-plan, au milieu d'un soleil rayonnant, la Semeuse et la devise "Liberté Egalité Fraternité". À la base, la suite des vers du poème de Victor Hugo.

La plaquette a été frappée pour la Compagnie des sauveteurs de Reims (l'écrin de couleur bordeaux dans lequel elle se trouve porte l'inscription "Ville de Reims / Compagnie de Sauveteurs"), les bénéfices de la vente étant destinés aux veuves, orphelins et autres victimes des bombardements de Reims. Graveur: Léon Chavalliaud (1858-1919)